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Notre histoire
Naissance de Marie Françoise Georgette BONNEAU à SEMELAY (Nièvre) non loin d’AUTUN (Saône-et-Loire), dans des terres des TALLEYRAND- PÉRIGORD dont son oncle est le régisseur.
Hyacinthe-Louis de QUÉLEN devient Archevêque de Paris, en remplacement de Alexandre Angélique de TALLEYRAND-PÉRIGORD.
Naissance de l’idée de l’Œuvre, sous l’égide de Mgr de QUELEN, Melle du MARTRAY assurant sa direction ou, au moins, la coordination des actions menées par les grandes dames aristocratiques et patronnesses du boulevard Saint-Germain
Melle du MARTRAY est réticente à l’octroi d’une aumône : elle est plutôt favorable au concept d’assistance par le travail.
Elle loue donc une boutique au 363 rue Saint-Honoré (le 255 actuel) dénommée « Magasin de la Miséricorde » : confection et vente d’articles de lingerie et de broderie, réalisés par les pauvres secourus. Les époux FLORENT le gèrent (gages de 800 f/an + commission de 4% sur le produit des ventes).
Les matières premières sont achetées par la Miséricorde, puis ouvrées par des pauvres rémunérés (une cinquantaine en 1838).
Melle du MARTRAY place à la tête de l’Œuvre un groupe de personnes dévouées : la princesse de CRAON (qui en avait établi le premier règlement intérieur en 1834), Madame de LAGRENÉE, Messieurs Jules PASQUIER, PÉRIGNON et CRAMAIL (co-propriétaire du magasin).
La marquise de LUR SALUCES et le prince de CHALAIS rejoignent ce premier Comité de la Miséricorde, qui nomme ensuite le 4 mars 1837 son président (le duc de VALMY), son secrétaire (le comte Henri d’HARCOURT) et prolonge le mandat de son trésorier, Sylvain CAUBERT. Le premier soin du Comité est de rétablir l’ordre dans les finances : il y avait 3 caisses, dont celle de Melle du MARTRAY (magasin) : tout est recentralisé dans la caisse de M. CAUBERT.
Le premier rapport financier connu paraît dans l’Ami de la Religion
Décès de Melle du MARTRAY qui venait d’entrer en noviciat chez les Sœurs du Sacré Cœur de Jésus rue de Varennes (Hôtel de BIRON, actuellement Lycée Victor Duruy et musée Rodin).
Déclaration d’existence de l’Association de La Miséricorde 175 boulevard Saint-Germain (loi de 1901 sur les associations) par son président, le Général HUMANN
Reconnaissance d’Utilité Publique (RUP) de l’Association de La Miséricorde 175 boulevard Saint-Germain.
La Miséricorde loue auprès de l’Œuvre de l’Hospitalité de nuit deux logements 30 000 F/an (entrée, chambre et cabinet de toilette) puis trois logements 55 000 F/an dans une maison 112, boulevard de Charonne, qui recueille des femmes isolées, avec un restaurant féminin
Déclaration d’existence de l’Association de L’Aide Silencieuse – 142 boulevard Pereire (Amiral Lucien LACAZE).
Reconnaissance d’Utilité Publique RUP de l’Association de L’Aide Silencieuse
Absorption de l’Aide Silencieuse : AGE de l’AS le 5 juillet 1963 qui décide de la dévolution de ses bien à la Miséricorde, et AGE de la Miséricorde le même jour qui accepte cette proposition.
Télégramme de Paul VI au Président de la Miséricorde, lu lors de la messe célébrée par le Cardinal FELTIN Archevêque de PARIS, à l’occasion de l’Assemblée Générale.